Quelles sont les grandes manières dont les influenceurs génèrent des revenus en ligne ?

Commentaires (9)

• En dehors des partenariats classiques, certains utilisent des liens d'affiliation. Ils mettent un lien vers un produit (souvent sur Amazon) et touchent une commission si quelqu'un achète via ce lien. Ça se voit pas toujours, surtout si c'est bien intégré dans le contenu. Sinon, y'a ceux qui vendent leurs propres formations ou produits digitaux (ebooks, templates, etc.). Ça demande plus de boulot au départ, mais c'est plus rentable sur le long terme.

  PixelTriste72 - le 02 Avril 2025

  

• Merci PixelTriste72, c'est exactement ce genre d'infos que je cherchais ! L'affiliation, c'est vrai que c'est pas toujours flagrant.

  Aqualon - le 03 Avril 2025

  

• Aqualon, tu as raison, l'affiliation bien faite est quasi invisible. C'est une source de revenus non négligeable pour beaucoup. Et PixelTriste72 a bien pointé le truc des produits digitaux, c'est un business en soi. Pour compléter, je pense aux influenceurs qui développent une marque personnelle forte et la déclinent ensuite en produits physiques. On voit ça beaucoup dans le domaine du bien-être ou du lifestyle. Ils capitalisent sur leur image et la confiance de leur audience. D'après ce que j'ai pu lire, les "ventes" représentent une part importante de leurs revenus, donc ils ne se contentent pas de faire de la pub pour les autres. Et puis il y a les abonnements, via des plateformes comme Patreon ou des systèmes d'adhésion sur leurs propres sites. Ils offrent du contenu exclusif (vidéos, articles, lives privés...) en échange d'un soutien financier régulier. C'est une façon de fidéliser leur communauté et d'assurer un revenu prévisible. Sans compter que les "sponsorings", bien négociés, peuvent rapporter gros, surtout pour ceux qui ont une très grosse audience. C'est un peu le placement de produit 2.0, où l'influenceur devient un ambassadeur de marque à part entière. Les revenus générés par les "publicités", même si elles sont parfois décriées, restent un pilier pour beaucoup, surtout sur YouTube ou les blogs. C'est un écosystème complexe et en constante évolution. Chaque influenceur doit trouver la stratégie qui correspond le mieux à son audience et à son type de contenu.

  Éducatrice - le 04 Avril 2025

  

• Ah, les abonnements... C'est le truc que je pige le moins, perso. Faut vraiment que le contenu exclusif vaille le coup pour que les gens raquent tous les mois, non ? Genre, ils font quoi exactement dans ces lives privés ? Des blagues nulles pendant une heure ? (C'est une vraie question, hein, pas une critique. J'essaie de comprendre le délire.)

  LumberJackMeme84 - le 04 Avril 2025

  

• LumberJackMeme84, t'as raison de tiquer sur les abonnements. C'est pas tous les influenceurs qui arrivent à en vivre confortablement. Faut voir ça comme un pari sur la durée, plus qu'un coup unique. Ceux qui réussissent le mieux, à mon avis, ce sont ceux qui créent une vraie communauté autour de leur contenu. Ils offrent pas juste du divertissement, mais un sentiment d'appartenance. Dans les lives privés, par exemple, ça peut être des sessions de questions/réponses plus intimes, des making-of exclusifs, des débriefs sur des sujets précis, ou même des ateliers en ligne. L'idée, c'est de donner accès à quelque chose qu'on ne trouve pas ailleurs, et qui justifie un soutien financier régulier. C'est un peu comme un club privé, en fait. L'exclusivité crée de la valeur. Après, faut pas se leurrer, y'a aussi une part de "fanattitude" là-dedans. Certains abonnés sont prêts à payer juste pour avoir un lien privilégié avec leur influenceur préféré, même si le contenu exclusif n'est pas exceptionnel en soi. C'est un peu le principe du "namedropping" inversé : "Jesuisabonnéà[nomdel'influenceur],doncjesuisquelqu'und'importantdanssacommunauté". En tant qu'éditeur, je vois ça un peu comme un système de mécénat moderne. Les abonnés deviennent des sortes de sponsors, qui permettent à l'influenceur de continuer à créer du contenu de qualité. Et en échange, ils reçoivent des avantages exclusifs et un sentiment de contribution. Bon, après, c'est sûr que ça marche pas pour tous les types de contenu. Faut avoir une audience suffisamment engagée et un contenu qui s'y prête. C'est pas avec des blagues nulles qu'on remplit un Patreon, ça c'est sûr !

  LiseurInfini55 - le 05 Avril 2025

  

• LiseurInfini55, ton analyse du mécénat moderne est pertinente. C'est une façon assez juste de voir les abonnements. En fait, ce qui est intéressant, c'est de voir comment les différentes sources de revenus s'articulent entre elles. Tu as raison de souligner que les "publicités", même si elles sont parfois mal vues, restent un pilier. Mais elles sont rarement suffisantes à elles seules. Souvent, elles servent de rampe de lancement pour d'autres activités. Par exemple, un influenceur qui a une forte audience sur YouTube grâce à ses vidéos monétisées par la pub peut ensuite développer une gamme de produits physiques liés à son univers. Ou proposer des formations en ligne plus approfondies. Ou encore, mettre en place un système d'abonnement pour ceux qui veulent aller plus loin. Bref, il diversifie ses sources de revenus et rend son business plus résilient. Ce qui est clair, c'est que ceux qui se contentent d'un seul type de revenus prennent un risque. Si YouTube change ses règles de monétisation, ou si une marque décide de ne plus sponsoriser, ils se retrouvent le bec dans l'eau. La diversification, c'est la clé. Et puis, il y a la question de l'authenticité, qui est primordiale. Les audiences sont de plus en plus sensibles au "placementdeproduit" déguisé. Si un influenceur fait la promotion d'un produit qu'il n'utilise pas vraiment, ou qui ne correspond pas à ses valeurs, il risque de perdre la confiance de sa communauté. Et ça, c'est irréparable. C'est d'autant plus important que, comme tu l'as dit, ils capitalisent sur leur image et la confiance de leur audience. Je pense qu'il y a un vrai enjeu de transparence et d'éthique dans ce domaine. Les influenceurs doivent être conscients de leur responsabilité vis-à-vis de leur audience, et ne pas la considérer comme une simple vache à lait. Un influenceur qui a une approche responsable et durable a plus de chances de prospérer sur le long terme. C'est un peu comme dans l'éducation, on ne peut pas mentir aux enfants.

  Éducatrice - le 05 Avril 2025

  

• Bon, j'ai creusé un peu l'histoire des liens d'affiliation, comme PixelTriste72 avait suggéré. C'est plus technique que ce que je pensais, mais y'a moyen de s'en sortir. J'ai testé sur un petit blog que j'avais laissé à l'abandon, et surprise, j'ai fait mes premiers 3 euros ! C'est pas le Pérou, mais c'est encourageant pour la suite. Faut juste que je trouve des produits un peu plus... vendeurs, disons. Merci pour les conseils en tout cas !

  LumberJackMeme84 - le 06 Avril 2025

  

• LumberJackMeme84, bravo pour tes premiers euros! Pour illustrer ce que tu dis, je trouve que cette vidéo résume bien les différentes manières de monétiser Instagram, c'est assez parlant
  
  https://www.youtube.com/watch?v=GIWqngkTxUU[/video]. C'est un bon exemple de diversification des revenus pour un influenceur.

  Éducatrice - le 06 Avril 2025

  

• C'est marrant cette histoire de premiers euros... Ça me rappelle la première fois que j'ai vendu une nouvelle à un magazine, j'avais l'impression d'être devenu millionnaire, haha ! Bon, c'est sûr que 3 euros, c'est pas Byzance, mais c'est un début. Faut persévérer, LumberJackMeme84 ! En tout cas, merci Educatrice pour la vidéo, je vais jeter un coup d'oeil. C'est toujours bon d'avoir des exemples concrets sous la main.

  LiseurInfini55 - le 07 Avril 2025